11 jours depuis notre dernier article posté, 18 jours depuis notre incident technique, un temps bien long ou très court c’est selon. En 18 jours, on peut passer par tous les états, lassitude, énervement, joie, fatigue, excitation, dépit, tristesse, surprise… Et bien nous avons tout testé ! Il nous faudra sûrement encore un peu de temps pour réaliser que le voyage, c’est cela aussi, l’imprévu qui peut se transformer en galères et en joies ! Alors par où commencer, comment vous expliquer les événements qui viennent de se produire ? Un petit bilan rapide peut-être ?
Nous sommes le 9 novembre 2014, nous avons quitté La Rochelle le 6 septembre et cela fait donc plus de deux mois que notre voyage a commencé. Est-ce qu’il correspond à ce que nous cherchions ? Oui, assurément. Préparer le bateau au mieux pour limiter les surprises, nous avons tenté de le faire, mais le milieu marin vous ramène vite aux réalités et aux difficultés mécaniques ou techniques. Le sur-événement est à coup sûr probable au premier pépin, et finalement, il faut mieux casser et réparer en Europe que dans des coins plus reculés… On attendra d’être rendu aux Antilles pour faire un premier bilan financier, car les derniers achats et réparations que nous avons fait et faisons encore sont à ventiler sur l’ensemble du parcours et plombent sérieusement notre budget. Est-ce que la vie de famille au quotidien est facile dans ces conditions de promiscuité ? Pas plus difficile qu’à terre pour tout dire, le beau temps aide beaucoup et c’est un vrai plaisir de partager tous ces moments avec nos filles. Les cours du Cned sont très prenants, et élèves et profs ne sont pas toujours très patients, mais nous avons rattrapé notre retard et sommes plutôt à présent en avance sur le programme. Il faut dire qu’à bord, pas de week-end et pas de vacances scolaires ! Eléa nous a même dit qu’on abusait de la faire travailler un samedi, jour férié, pendant les vacances scolaires, mais on n’a rien lâché ! Les rencontres que l’on fait en mer et au port avec les autres équipages sont d’une telle richesse, nous guettons à présent tous les bateaux avec enfants à bord, ça en devient addictif ! Nous allons tous vers les Antilles avec des parcours qui se croisent et se séparent, nul doute que toutes les retrouvailles seront festives ! Mais bon assez parlé, nous allons tenter de reprendre le fil de nos récits.
Nous nous étions arrêté le jeudi 23 octobre en plein abattement suite à notre avarie moteur à La Marina Del Sur à Las Galletas.
Il nous faudra donc attendre le lundi pour avoir confirmation du diagnostic, soit 4 jours à tourner en rond et tuer l’ennui. Nous avions visé ce port car il était près d’un village de pêcheurs et semblait sympathique. Effectivement, avec sa plage à côté du port, c’est bien plus simple pour les enfants. Malheureusement, pas d’autre Français ni d’autre enfant à l’horizon. Nous envoyons un mail à Anao pour les prévenir de faire attention au mouillage à Abona et leur faire part de nos soucis. Nous commençons à regarder avec Denis, notre support technique à terre, les conséquences qui peuvent être induites par notre diagnostic sur le moteur… Ça peut être simple, comme compliqué. Nous visitons rapidement le village et nous nous remettons physiquement et moralement de cette mésaventure. Pour cela, rien de tel qu’on bon petit plat ! Nous avions trouvé un reblochon au Carrefour de Santa Cruz, ce soir, c’est donc Tartiflette ! Le vendredi passe rapidement avec le Cned, et nous avons la joie de voir arriver le samedi matin Névé, un très beau voilier en aluminium CN40, qui est mené par Jérémy, Chloé, et voyage, en plus des équipiers temporaires, avec leurs deux garçons Julien (5ans) et Joan (3ans). Le contact établi, nous allons profiter de la plage ensemble et les filles retrouvent des compagnons de jeu. Nous arrivons à joindre au cours de la journée la famille de Marine qui fête – malheureusement sans nous – les 100 ans de Vava, une grand-mère extraordinaire ! Nous pensons à toute la famille toute la journée et embrassons très fortement Vava.
- Tartiflette anti-crise
- On fête nous aussi l’anniversaire de Vava !
- Avec de la chantilly s’il vous plait !
- Les cheveux poussent, vivement le cap vert pour la boule à zéro
- Cléo et Julien à la plage
- Fresbee by Cléo
- Le port vu de la plage …
- …
- Eléa et Johann.
- Démontage en cours
- Le toilette babord sert de stockage
- Rincé après une journée de menuiserie
- Pendant ce temps, les filles font le Cned au bistrot
- Vue sur port depuis le bistrot
- Le bistrot
- Début du démontage …
- Extraction du moteur…
- Le Damper HS
Je profite de cette journée du dimanche pour effectuer les travaux de menuiserie nécessaires à l’extraction du moteur : la question du jour, comment accéder aux anneaux de levage du moteur sans tout exploser, je croyais avoir trouvé la réponse après 6 heures d’effort, mais je dois me résoudre à jouer du ciseau à bois car les montants de la descente sont vissés et collés. La mort dans l’âme, je désosse le plus proprement possible les montants, encore un sacré travail pour remonter tout cela proprement ! Les mécanos m’avaient demandé de pouvoir accéder aux deux anneaux de levage pour soulever le moteur avec la bôme, ils devront se contenter d’un seul. Du coup, il n’y a plus de descente dans le bateau et nous rentrons et sortons par le hublot avant, pas franchement pratique !
Lundi 9 heures, les mécanos sont la comme prévu, j’aime bien les gens à l’heure, notre affaire se présente bien, mais restons prudent. C’est Adam, le mécano anglais qui s’y colle, je lui donne la main sans trop le déranger, mais il est presque plus bavard que moi, nous travaillons donc dans la bonne humeur. Martin, son collègue letton, le rejoint pour la partie critique et le moteur est extrait sans trop de soucis malgré quelques constats que nous attendions (les silents-blocs avant sont trop corrodés pour pouvoir être remis en place). Après vérification, le constat des dégâts est le suivant. Un boulon a perdu la tête et celle-ci est allé se promener entre le volant moteur et l’embrayage détruisant intégralement le ventilateur. Les morceaux de celui-ci ont bloqué le volant moteur et donc provoqué l’arrêt du moteur. Pas de problème côté moteur et inverseur, tout tourne correctement, pas de fuite d’huile, donc un constat rassurant. L’embrayage ou Damper Disc en Anglais est une pièce qui peut casser, il suffit donc de commander les bonnes pièces et d’attendre la livraison pour effectuer la reparation. Dans 15 jours au plus tard, nos problèmes seront résolus ! Constat rassurant donc et nous étions préparés psychologiquement à zapper l’île de la Gomera. Le démontage aura pris 3 heures comme ils nous l’avaient annoncé. Le rendez-vous est pris pour le lendemain pour avoir les disponibilités et prix des pièces.
Dans l’après-midi, nous avons le plaisir de voir arriver au port Anao. Finalement, ils viennent nous soutenir moralement avant de filer à La Gomera. Cela nous donne une belle ribambelle d’enfants et l’ambiance remonte. Nous faisons manger les enfants à bord d’Anao le soir et les laissons regarder un dessin animé (sans le petit Pierre dit Pilou) sous la surveillance de Cléo pendant que nous allons trinquer et manger des tapas au restaurant surplombant le port. Excellente soirée qui nous fait du bien, la vue est belle, il fait chaud et nous sommes en terrasse à regarder la mer… Il y a pire finalement.
Nous restons près du bateau le mardi pour attraper les mécanos lors de leur passage, malheureusement, ils ne passent pas. Nous organisons donc un repas collectif le soir à bord de Méléos, 6 adultes et 7 enfants, ambiance ambiance !
- Baignade avec Anao
- Posés sur un caillou au large de la plage
Eric ayant également des travaux à effectuer sur son bateau, l’équipage d’Anao restera un peu plus de temps dans le port au grand plaisir des filles et d’Eléa qui trouve avec Maël un compagnon de jeu de tous les moments. Nous décidons de louer une voiture une journée pour aller traîner sur la côte nord, à Garachico où une piscine d’eau de mer est l’attraction du village. Nous cherchons en vain une voiture disponible, et au moment où nous allions baisser les bras, nous découvrons à Arona, une agence de location tenue par une française. L’accueil y est très sympa, les prix les plus bas que nous ayons trouvés jusqu’à présent et nous repartons avec deux voitures pour notre excursion du lendemain (Gigi Location, allez-y!). Côté mécano, il semble qu’une des pièces détachées pose problème, ils nous promettent des nouvelles pour le jeudi… N’ayant pas trouvé les pièces en France, nous les laissons chercher.
Départ donc mercredi matin pour une journée sous le signe de la randonnée et de la baignade. Nous prenons à bord Tanguy, Maël et Eléa pendant que Cléo roule avec Pierre, Eric et Chanig. Tanguy met l’ambiance (la bonne) dans la voiture et nous traversons du Sud au nord l’île en voyant le Teide au loin. Nous profitons d’avoir deux voitures pour faire une randonnée one-Way en descente pour les enfants (une voiture en haut et en bas). Nous pique-niquons le long du chemin et nous admirons les magnifiques lézards locaux ( lézard du Teide avec des taches bleues), les arbres fruitiers (bananiers, manguier, avocats, papayers …) et des points de vue toujours splendides sur cette côte abrupte. Un petit arrêt sur la place centrale de Garachico sera salvateur pour tout le monde avant d’attaquer la baignade. Au programme, un arrêt au bar, les tortues pour les enfants et une ambiance sympa avec un joueur de guitare. Nous filons ensuite vers la baignade naturelle pour piquer une tête. Il y a du monde mais les bassins ont été aménagés pour tous les âges. Nous passons un excellent moment, à jouer avec les déferlantes qui rentrent dans le bassin pour les grands et à observer les poissons et faire du toboggan pour les petits, Cléo passant d’un bassin à l’autre…
Nous faisons la route retour en passant par Los Gigantes, une falaise à pic dans la mer avec un port non loin. Nous avions prévu d’y faire un stop avant la Gomera, nous l’aurons au moins vu de la terre. Entre Los Gigantes et Las Gallettas, se succèdent les complexes hôteliers les plus gros de l’île car la côte sud-ouest est la plus ensoleillée, certains hôtel sont absolument gigantesques comme à Las Americanas. Peu de bruit dans les voitures au retour, les enfants sont rincés !
- Attente des voitures avant l’excursion
- Une rue à Icod (on se croirait à San Francisco)
- Début de randonnée, on y va cool, les petits ne sont pas grands…
- Et c’est parti pour la descente vers Garachico
- …
- Garachico
- A la recherche des lézards
- Joubarbe
- et Dragonnier…
- Les toits de Garichico
- zoom
- zoom large
- Un air de méditerrannée
- Sous les pins …
- Le Lézard bleu des Canaries (les points bleus sont sur les flancs)
- Régime !
- Un autre lézard (20cm…)
- Papayer
- Avocat
- Blanche neige et les 7 nains, le summum du kitch !
- La place centrale de Garrachico
- Une petite glace vite fait
- Marine et Cléo prêtes à plonger
- 5m de fond, sympa non ?
- Marine dans le bouillon
- …
- toboggan dans le bassin des petits
- …
- …
- …
- Gare aux courants
- …
- Retour à terre …
- Petit et grand bassin
- Jardin
- Strelizia reginae
- Ibiscus
- Los Gigantes
- Des falaises dans la mer
- Le port avait pourtant l’air sympa !
Le jeudi, nous arrivons à croiser les mécanos. Bonne Nouvelle, toutes les pièces sont disponibles chez le fournisseur Yanmar du Sud de l’Angleterre, il faut donc les commander au plus vite et les faire expédier. La solution expédition ne me plait guère car les blogs de voyages regorgent de récits de navigateurs dont les colis sont bloqués par la douane 15 jours ou plus. Jérémy de Névé, me dit de me renseigner auprès de mon assurance, les frais d’envoi des pièces pouvant être pris en charge. Je les appelle en leur demandant compte-tenu des délais, s’ils prendraient en charge mon trajet aller-retour à Londres pour aller chercher les pièces. A ma grande satisfaction, ils acceptent. Nous organisons donc avec les mécanos un envoi des pièces dans un hôtel près de l’aéroport de Londres Gatwick et je réserve mes billets d’avion via EasyJet pour les mardi et mercredi 4 et 5 novembre. Tout est calé le vendredi matin, et, alors que je profite serein de la plage avec les filles et Anao, Marine vient me chercher en courant en me disant qu’il manque finalement une pièce chez les anglais… Panique à bord et rebelote ! Le damper n’est plus disponible, il aurait été vendu le matin même avant notre confirmation… Je me retrouve donc avec billets d’avion et hôtel réservé pour aller chercher 4 silent-blocs et des vis… Rien qui ne permette de redémarrer le moteur. Nous organisons donc une nouvelle recherche chacun de notre côté. Jacques sera mon sauveur du jour. Il m’envoi chez un revendeur de Pornichet qui a la pièce en stock et m’assure la faire partir en express dès le lundi 3, nous devons l’avoir sous 6/7 jours maximum. Ouf !
Nous profitons de la machine à coudre d’Anao pour réaliser une voile d’ombrage pour Méléos jusqu’à leur départ pour la Gomera le samedi après-midi. Les pauvres auront une traversée musclée avec jusqu’à 40 noeuds de vent et des vagues dans tous les sens et arriveront en début de soirée bien crevés… Eléa sera triste de laisser son copain Maël, mais nous nous retrouverons peut-être aux Antilles !
Tout ne vas pas si mal, même si ça fait bientôt 10 jours que nous sommes coincés…
- Baignade avec Anao
- la plage de sable et galets noirs
- Eléa, Pierre et Tanguy
- Stage distrafil ! Réalisation d’un taud de soleil…
- et toujours le Cned
- On a mis des marches, ça devenait pénible par le panneau avant…
- La cabine de Cléo depuis l’ex-descente…
- Chacun son tour, on assure !
- Maël et Eléa, stage trotinette
- Le départ d’Anao vers la Gomera
- Chanig et les loustics, toujours souriante, c’est un bonheur !
- Anao sous grand-voile
Lundi, je vérifie que tout est bon pour Londres et que le damper part bien de France. Nerveusement, ça devient dur, surtout quand j’apprends que le damper qu’ils ont n’est finalement pas le bon mais qu’ils ont commandé la pièce chez Yanmar et que le délai n’est pas remis en cause. Je suis un peu surpris de la réponse car les autres revendeurs Yanmar consultés n’étaient pas en mesure de me donner un délai pour cette pièce… Je demande donc le numéro de transport DHL pour être sur que la pièce soit bien partie et on me promet de me l’envoyer dès qu’ils arriveront à avoir Yanmar. Ça pue un peu cette affaire…
Mardi, départ donc pour Londres, je laisse les filles en compagnie de Névé chez qui elles dîneront le mardi soir. Dur dur de se séparer même pour quelques heures, on n’a plus l’habitude, Eléa verse quelques larmes et moi je file me faire 9h d’avion aller/retour. Vol tranquille mais ça caille à Londres. Comme un idiot, j’ai laissé mon pull et ma veste dans le bagage en soute, et à l’aéroport, il me faut une bonne heure pour la récupérer… Il fait 6°C et je file vers mon hôtel situe à côté de l’aéroport. J’entre dans celui-ci en demandant s’ils ont reçu un colis pour moi et là, big problème, ils n’ont ni mon colis, ni ma réservation … Un ange passe… Nous vérifions et l’hôtesse me dit qu’il y a en fait deux hôtels de la même chaîne et que le mien est en fait celui situé 500m plus loin… Ouf. Le colis et la chambre m’attendent bien dans le suivant.
- Curry wurst avant le départ pour Londres
- Las Palmas sur Gran Canaria
- Gran Canaria au premier plan et le Teide sur Tenerife au fond
- Bobby goes home !
- Changement de décors et 6°C
- London Gatwick
Retour le mercredi sur Tenerife, rien de bien palpitant et ces zones de duty-free, temples de la consommation moderne, sont bien éloignées de notre philosophie de voyage… 19h00, j’arrive enfin au port et un apéro nous attend sur Mariposa qui nous a rejoint dans la journée depuis Santa Cruz pour un stop de deux jours. Les filles et les Névés ont de nouveaux copains que l’on espérait croiser depuis longtemps. C’est donc une bonne journée, et nous nous endormons confiants, quoi que…
Côté français, toujours pas de numéro de transport, soit ça sent le mensonge, soit ils sont vraiment ennuyés avec Yanmar… Dans tous les cas, on ne peut pas dire que le service pièces détachées de Yanmar soit très performant… Attendre toujours attendre et ne pas s’énerver (ils ont de la chance que je sois loin…). A l’heure d’Internet et du 4G, on peut regarder un film sur son téléphone en se promenant dans la rue, mais on ne sait pas trouver une pièce détachée ni donner un délai fiable, ça me laisse sans voix…
Nous profitons enfin de Mariposa, équipage de français vivants à Chicago composé de Loïc, Laurence, Louise (13 ans), Maël (encore un, 11 ans) et Lucie (8 ans) voyageant sur un Feeling 486, en gros le même bateau que nous avec quelques cm de plus sur la jupe arrière et quelques années de moins, en tout cas, l’aménagement intérieur du bateau est quasiment le même. Marine et Laurence ont fait la formation médicale ensemble en décembre dernier et nous correspondons depuis cette date. Les filles sont dans les mêmes classes que Maël et Lucie, ce qui nous fait pas mal de points commun. Après l’apéro du mercredi soir sur Mariposa, nous enchaînons avec une nouvelle tartiflette à bord de Méléos (nous leur avions demandé de faire le plein de reblochon à Santa Cruz) le jeudi soir, et puisqu’ils décident finalement de décaler de 2 jours leur départ vers le Cap-Vert, nous dînons à bord de Mariposa le vendredi soir. Les Névés sont partis pour la Gomera le jeudi matin de bonne heure et nous n’avons pas pu photographier leur départ.
Ces quelques jours auront été intenses en jeu et plage pour les enfants. Le Cned du matin est difficile à gérer compte-tenu de leur impatience à se rejoindre.
Malgré tout mes effort et ceux de Jacques pour obtenir le bon de transport du damper, il faut bien se résoudre à envisager le pire : ils n’ont pas la pièce chez Yanmar et nous font marner !!! Ronan m’ayant envoyé quelques adresses de vendeurs de pièces détachées d’occasion, j’appelle la salle des moteurs à Cannes le vendredi après-midi pour leur expliquer mon cas. Accueil excellent, le technicien m’explique qu’il n’est pas surpris de ma situation et que tout le monde se plaint du service pièces de Yanmar, il a 5 damper en stock, et qu’il peut m’expédier la pièce dès lundi si je procède au paiement dès réception du devis. Je reçois d’ailleurs le devis 30 minutes après mon appel. Efficacité redoutable. Cruel dilemme donc, soit nous prenons le risque de n’avoir aucune pièce pour réparer, soit nous prenons le risque d’en avoir deux. Au pire, nous revendrons la pièce détachée en trop à notre retour, et ça fait trop longtemps que nous sommes ici. Voir partir Mariposa ce dimanche après-midi nous file quand même le bourdon, c’est le troisième bateau qui part et qui est arrivé après nous..
- De retour à la plage
- …
- C’est pas beau ?
- La Tartiflette anti nervous-breakdown
- Soirée Méléos-Mariposa
- Opération joints …
- Les poulettes de CE2
- Des jeux à fond pour les grands
- Mariposa au départ pour le Cap Vert, notre tour viendra….
- Vedette Italienne, genre m’as-tu vu ?
- Mariposa Feeling 486
- c’est parti !
- Envoi de grand-voile sur Mariposa
Nous sommes le dimanche 9 novembre, on verra bien demain si un colis arrive… Et si un colis part. Il n’y a plus de français avec enfants dans le port, on va tenter d’avancer le Cned au mieux pour partir rejoindre Mariposa au Cap Vert au plus vite … Mais quand ?
Coucou!
C’est vraiment épique cette histoire de moteur et pièce détachées!
J’espère que le mécano a pu enfin intervenir et que vous allez vite reprendre la mer.
bisous
The Family of Bretagne, vous souhaite une bonne réparation et un vent porteur pour la suite.
J’espère que les pièces sont arrivées, et qu’il n’y a pas de soucis pour les réparations, et la suite.
Actuellement, pour les Meignans, c’est un peu dur. Ils s’entraînent pour la ronde de noël.
A bientôt, et bonjour à toute la famille.
Bonjour
yanmar y en marre….. jean-Pierre aurait du s’appeler « Volvo penta » plus facile pour les changements d’organes. En espérant que l’attente ne sera pas trop longue et que vous pourrez repartir au plus vite pour la suite du voyage. bon courage nous vous embrassons et profitez quand même de l’île mystérieuse
Bonjour Denis,
beau slogan. On tient le bon bout, la pièce est aux Canaries mais pas sur la bonne île et bloquée aux douanes depuis vendredi dernier (on est dégoutté)… Le mécano la récupère lundi et on termine les réparations mardi. Mercredi, un peu de menuiserie pour refermer la boite et jeudi matin si tout va bien, nous voilà reparti ! Direction Mindelo au Cap-Vert et surement au moteur pour une partie… vent en panne pour le moment !
Bonjour à la famille !
Sébastien
Bonsoir
Nous sommes contents pour vous, que jean-pierre se rétablisse doucement, profitez au moins du soleil, ici tout est gris et humide. Nous continuons à voyager avec vous. Pour nous le bateau est pour l’instant sur Noirmoutier votre aventure nous nous donnes envie de larguer les amarres. A bientôt pour d’autres aventures. Bisou à tous
Allez les Méléos,
Courage, vous tenez le bon bout.
Et la chaleur est avec vous, ici en France c’est la pluie et bientôt le froid.
Que la force soit avec vous
erwann
Courage la familia!
On vous soutient tous ici. J’imagine que l’attente et dépendre comme ça de l’extérieur est le plus frustrant. ça ne devrait plus prendre trop de temps maintenant et le Cap vert est pour bientôt. En attendant la tartiflette c’est une très bonne option anti morosité!
Gros bisous
Salut Lucie,
Frustrant, ça l’était, maintenant, ça devient désespérant… Toujours pas de pièce aujourd’hui et j’ai l’impression qu’ils ne savent même pas si elle est partie. On doit nous rappeler pour nous donner des nouvelles, mais le téléphone reste muet. L’autre pièce part aujourd’hui en chronopost, on nous annonce une livraison vendredi mais je n’ose y croire…
En plus on n’a plus de reblochon ! On s’est fait « Les bronzés font du ski » pour rester dans le thème mais franchement, c’était pathétique. Heureusement, il reste la plage, le Turon et les bonîtes ã 3€ le kg…
Merci pour vos messages et votre soutien !
Les Méléos
Autant le récit de vos aventures nous réjouit, autant celui des mésaventures nous attriste.
Nous sommes pendus à notre tablette pour savoir où vous en êtes et espérant l’annonce d’une prochaine bonne nouvelle.
Nos encouragements + bises
eh bien !!!
je ne pense pas que ce voyage londonien était prévu mais il faut parfois s’éloigner pour mieux avancer.
vous êtes tous les 4 très courageux et cela est déjà très beau.
nous vous embrassons et attendons de vos nouvelles.
emaf