Les îles Cies et la Ria de Vigo

Petite nuit tranquille au mouillage, par sécurité, nous avions laissé les alarmes de dérapage actives sur le GPS, mais les 35m de chaîne et l’ancre ont bien tenu (on avait mis du poids pour ne pas avoir de problème, et avec 6m d’eau moyen…), c’est donc avec un magnifique soleil que nous avons pu prendre notre petit déjeuner devant ce cadre idyllique.

Un pied à terre s’imposait après ces 4 jours de mer, nous avons donc débarqué en annexe afin de faire une petite randonnée sur l’île en cette matinée du jeudi 11 septembre. Première constatation, de loin on pensait à une forêt de pins, mais non, il s’agit d’une forêt d’eucalyptus et les odeurs qui vont avec. Seconde constatation, l’île du nord, visitable contrairement à celle du sud qui est préservée des touristes pour la nidification des oiseaux, est très propre et très bien aménagée afin de limiter les dégradations. Malgré tout, une armée de petite main nettoie l’île des détritus laissés par les touristes arrivant par les navettes depuis la ria. J’ai parfois des doutes sur le fait que l’on arrive un jour à faire rentrer le respect de la nature dans la tête de tous …

Il y a un petit camping sur l’île, ça a l’air bien paisible. Nous sommes surpris de voir des enfants en ce jeudi sur l’île, il doit y avoir des buissonniers et plus des cnediens. Les chemins sur l’île sont balisés et entretenus, ils permettent d’accéder à des panoramas à couper le souffle.

Apres quelques kilomètres de remise en jambes, nous revenons à la plage pour une petite baignade avant le repas, l’eau à beau être belle, la température n’y est pas du tout ! C’est la Bretagne ici ! Retour au bateau après la trempouille, repas et Cned lors des 7 milles qui nous séparent de Vigo, ce soir c’est restau ! On veut nos tapas !

Plusieurs ports et Marina à Vigo, nous décidons de tenter notre chance au Réal Club Nautico de Vigo qui est situé dans le centre ville et donc permet d’aller facilement se balader à pieds. Les autres sont sûrement plus récentes mais après la randonnée du matin et les derniers jours de traversée, tout le monde est un peu crevé. Nous visons donc le Réal Club Nautico et devons laisser la priorité aux vedettes qui font les liaisons entre les rives et les îles Cies, un beau bazar et nous manquons de rentrer dans une passerelle avant le port, on avait bien vu les piles, mais le caillebotis nous est apparu très tard, il faut dire que nous avons été un peu obnubilé par les deux ferry de croisière amarrés sur les quais, un MSC et un Costa… Nous trouvons rapidement une place à un ponton, guidé par le personnel du club très amical et, une fois amarré, je file faire les formalités administratives (comme dirai mon ami Bernard, tant que tu as ta carte bleue…). Nous prenons les codes pour le wifi et les renseignements pour les sanitaires et comprenons alors pourquoi c’était si bon marché. Pour le wifi depuis le bateau, on oublie, même dans le club, ça bug… Finalement j’arrive à leur soutirer leur wifi privé qui me permet de poster l’article sur le départ et vous faire languir avec 2 photos pour les articles à venir. Pour les douches et sanitaires, le club possède une piscine, on profite donc des installations de celle-ci, un peu roots, et les gamins du club déboulent à fond avant leur entraînement en piaillant (comme des enfants quoi, mais avec un bon volume sonore), après 5 jours à n’entendre que le vent, c’est un peu violent…

Bonne nouvelle au retour de la douche, le Costa nous quitte à grand renfort de corne de brume, mais oui mon coco, on t’a entendu ! Nous partons ensuite déambuler dans le vieux Vigo à la recherche d’un coin sympa pour manger, nous finirons sur une petite place en terrasse autour d’un verre de blanc (pour les adultes) et d’un assortiment de tapas. Eléa, très inquiète devant la carte des menus en espagnol, a mangé de tout, et redemande même du chorizo à présent. Le retour au bateau vaut son pesant de cacahouètes, nous nous présentons devant la grille qui mène au ponton et celle-ci est fermée à clef, nous voici enfermés dehors. La marée aurait été haute, nous aurions pu sauter sur le ponton, mais elle est basse et c’est à coup sur une idée stupide que d’essayer… Le club étant fermé, je me dirige vers la piscine encore ouverte et demande au personnel d’accueil comment faire. Pas de problème monsieur, c’est normal que ça soit fermé, il vous faut chercher le « yellow jacket » qui doit être sur le port, il vous ouvrira. Je repasse donc la consigne à l’équipage et nous voilà partis à la chasse au yellow jacket… Sauf qu’au bout de 15 minutes à sillonner le port… Pas de yellow jacket ! Retour donc à la case piscine dont le gardien téléphone au yellow jacket en question. Les filles viennent finalement me prévenir que quelqu’un vient de leur ouvrir et qu’il n’est pas yellow du tout… Cet épisode a beaucoup fait rire Eléa qui repère les yellow jacket partout maintenant !

La nuit passée au port sera malheureusement à effacer, la digue de protection n’est pas une digue mais un ponton flottant, nous avons donc un roulis qui rentre dans le port et qui est très inconfortable. Les filles font alors une séance cned le matin avant un départ en début d’après midi pour aller remouiller aux îles Cies, mais devant l’île du sud cette fois. Nous profitons de cet entracte pour aller avec Catherine faire quelques courses (frais, quelques bouteilles de Rioja Crianza…, un peu d’accastillage et quelques médicaments complémentaires anti mal de mer mais qui n’endorment pas). Nous faisons ensuite route vers 15h au moteur vers le mouillage de la nuit.

Le mouillage est sympathique et protégé du vent de sud mais des retours de vagues qui rentrent entre les deux îles le rendent très rouleur. Cléo veut débarquer sur la plage, seul débarquement autorisé sur cette ile, mais un petit shore break rend le débarquement périlleux, nous sommes confortés dans notre choix de rester à bord lorsque l’on voit le zodiac d’un voilier portugais se faire retourner comme une crêpe en arrivant sur la plage. Cléo veut malgré tout se baigner, ça sera bien la seule.

Le mouillage étant définitivement trop rouleur, nous décidons de le quitter avant la nuit direction Porto à 70 milles.

 

Commentaires (9)

  1. François C

    Bon voyage à vous tous.
    Mention spéciale à Cléo et Eléa qui sont venues sur le Bonne Anse : bisou aux deux mousaillones.
    Travaillez bien !
    Vigo me rappelle de bons vieux souvenirs avec Éric et Catherine

    Bon vent !

  2. laurent

    Le voyage commence bien, C’est que vous n’avez pas eu beaucoup de soleil cet été. Profitez-en bien.
    nous vous souhaitons un bon voyage et un vent porteur.
    Juste une dernière, j’ai pensé à vous, ce week-end avec ce dicton africain glané lors des accrocheurs cœur!
    Une diarrhée de mot, donne une constipation d’idée!
    Ainsi, en prenant ces rêves à bras le corps, on les réalise!
    Bon voyage

  3. elie matis

    bonsoir
    je ne sais pas si vous avez oublie ce qui pousse tout vert et tout droit dans la terre autour des maisons…….l’herbe, oui c’est ça !!! j’ai tondu votre pelouse…..elle etait un peu triste de ne pas vous voir, mais elle s’en est bien remise et vous souhaite une belle mer !!!

    je vous embrasse
    frederic

  4. Marion

    Nous étions de tout cœur avec vous par la pensée pour le départ vers cette belle aventure. Gros bisous. Continuez à nous faire partager tous ces moments magiques qui seront pour vous inoubliables et pour nous tant de moments à envier. Marion, Cédric et les filles

  5. bost

    déjà à Tahiti?

  6. famille lebeau

    coucou j’espère que votre début de voyage se passe bien nous vous souhaitons une très bonne route pour le tour de l’Atlantique,moi aussi je profite de la mer vendéenne avec maelys nous faisons du surf a saint gille croix de vie.gros bisous de ilyan!!!!

  7. elie matis

    c’est beau et emouvant de vous voir toujours, en sachant que vous voguez sur des eaux inconnues de moi. j’ai cherche meleos au large de santiago de compostela, mais je n’ai rien apercu. passiez vous par la ??
    je vous embrasse d’un endroit un peu moins romantique…. les urgences du chu ou je suis de garde….mais pas de raison de ne pas penser a vous.
    tous les illouz vous embrassent
    frederic

  8. jacques

    Le gite du Bourru campagne canadel Deux jolies fleurs dans un lagon bleu

  9. famille Lehman

    Missionnée par l’inspecteur de l’éducation Nationale, je suis chargée de vérifier que les programmes des filles sont, dès la première semaine, bien respectés. Donc là nous avons affaire à un cours de natation? Est ce bien ça ????
    Nous n’étions pas présents à La Rochelle mais nous vous souhaitons bonne route.
    Nous vous embrassons bien fort

L'ajoût de commentaire est désormais suspendu.